D’après une étude internationale, réalisée dans 197 pays par le Réseau d’information des droits de l’enfant, la Belgique occupe la toute première place en ce qui concerne l’accessibilité des enfants à la justice.
En clair, cela signifie que les mineurs – ou ceux qui les représentant – disposent de moyens pour défendre et protéger leurs droits par la justice, éviter ou résoudre les conflits et lutter contre les abus.
Cette idée n’est pas neuve : depuis des années, le Conseil de l’Europe œuvre pour qu’une plus grande attention soit accordée aux droits de l’enfant dans le monde de la justice.
Exemple très concret de cette accessibilité : une des lois du Tribunal de la Famille invite automatiquement les enfants de douze ans ou plus à expliquer ce qui est important pour eux quand leurs parents sont en conflit.
Ce n’est pas un devoir mais c’est un droit. Pour Bruno Vanobbergen, Commissaire aux droits de l’enfant de la Communauté flamande, cette première place n’est donc pas surprenante mais « Cela ne signifie pas pour autant qu’il ne reste pas du pain sur la planche ».
Deux exemples parmi d’autres : la communication de la justice n’est pas toujours adaptée aux enfants et les juges ne sont pas suffisamment formés pour parler avec eux.